J 14

74
© 2015 C. Chamarat

Aujourd’hui je me suis fait un cadeau d’anniversaire — un peu en retard car j’ai longuement hésité entre plusieurs modèles de ces sacs dont chaque pièce est unique. Non pas que ce soit le Lancel de l’Ouganda — juste une boutique locale qui vend comme beaucoup des vêtements et des accessoires très colorés.

J’ai aussi testé l’efficacité des femmes de chambre à rechercher les chaussettes perdues en cours de blanchissage — et bien elles sont redoutablement efficaces : vous n’avez qu’à voir — première photo prise le matin, deuxième à mon retour le soir à 17 h 30 (et oui, ici à 17 h on se fait foutre à la porte du bureau — même en arrivant à 8 h, ça change du rythme parisien !)

Socks 1Socks 2

Accessoirement j’ai également un peu travaillé, toujours avec mes ingénieurs de l’assainissement (les « shit men », comme ils se sont eux-mêmes baptisés — quand je vous dis que les ougandais ne manquent pas d’humour !)…

J 13

M01
© 2015 C. Chamarat

Je repars avec les ingénieurs de l’assainissement à Masaka, voir deux lieux de production où Water For People aide un entrepreneur local à construire et à vendre des « DuraSan »: comprenez des toilettes en kit issues de la recherche de nos ingénieurs, et dont l’installation peut se faire en deux jours.

Nous nous rendons ensuite dans un village dont le pasteur a décidé de faire installer une DuraSan. Aujourd’hui les ouvriers de l’entreprise ne feront que décharger le matériel
(en se marrant tout le temps, comme d’habitude : ces gens sont incroyables…) mais demain soir tout sera monté, peinture comprise. Un bel exemple d’innovation, pas encore à la portée de tous les habitants, mais la DuraSan fait son chemin !

M09M25

M13M14M15M16M18M19

J 12

68
© 2015 C. Chamarat

C’est dimanche et donc pas d’embouteillages en ville. J’en profite pour visiter l’ancien palais royal, d’où le roi du Buganda Mutesa II fut chassé par Obote en 1966, et où l’armée d’Idi Amin s’installa, y construisant notamment cinq cellules communes dans un tunnel où furent emprisonnés et exécutés nombre d’intellectuels et opposants dans les années 70.

72
© 2015 C. Chamarat

Plus sympathique, la cathédrale de Namirembe qui surplombe la ville, et où l’office est en cours en ce dimanche matin (les enfants y assistent mais ont le droit de prendre l’air…)

65
© 2015 C. Chamarat

J 11

58
© 2015 C. Chamarat

Dans ce restau/bar indien près de mon hôtel, je peux prendre mon petit-déjeuner à deux heures de l’après-midi, et sous la tente, s’il-vous-plaît ! On peut aussi y fumer la shisha — mais pour moi ce n’est pas l’heure 🙂

59
© 2015 C. Chamarat

J 10

DSCN1344
© 2015 C. Chamarat

Visites terrain, dont un site expérimental où Water For People soutient de jeunes entrepreneurs dans la fabrication de briquettes de combustion fabriquées à partir de poussière de charbon et de matière fécale séchée et traitée : simple, efficace, plus propre
(et oui !) et moins cher que le charbon.

DSCN1354
© 2015 C. Chamarat

J 9

B02
© 2015 C. Chamarat

Lancement d’un nouveau réseau d’eau potable pour alimenter 7 000 personnes dans le village de Biguli, à quatre heures de route à l’est de Kampala, près de la réserve de Katonga. Des centaines de personnes sont réunies, et notamment tous les élèves des écoles, à présent alimentées en eau potable. De nombreux officiels sont présents également (le projet est un partenariat entre Water For People et le district), dont le ministre de l’eau et de l’environnement, qui plaisante volontiers avec les écoliers.

Autre élément important de la manifestation : la fanfare locale, plutôt décontractée…

B16
© 2015 C. Chamarat
B27B
© 2015 C. Chamarat
B49
© 2015 C. Chamarat
© 2015 C. Chamarat
© 2015 C. Chamarat

 

J 8

01
© 2015 C. Chamarat

En route vers l’Ouest du pays, avec une halte des plus agréables à Fort Portal avant de nous rendre sur le lieu de notre prochain événement.

05
© 2015 C. Chamarat

J 7

DSCN1254
© 2015 C. Chamarat

Histoires de boda bodas

Les « boda bodas » sont ces motos sur lesquelles j’ai la formelle interdiction de monter. Comme les voitures, ils ne voient pas les piétons, donc c »est à peu  près aussi dangereux d’être dessus que de marcher à proximité. Et puis voilà que depuis que je circule pas mal à pied, je m’aperçois qu’ils prennent aussi les trottoirs à certains endroits, toujours sans voir les piétons. Aujourd’hui j’ai mené mon enquête — prudemment depuis le talus, qui devient du coup mon « trottoir » — et j’ai enfin compris : partout où il y a des dos d’âne sur la route, les boda bodas (et certaines voitures de temps en temps) les contournent en utilisant le trottoir — sauf si le trottoir est plus haut à escalader que le dos d’âne…

La démonstration en quelques images prises à quelques secondes d’intervalle (vous remarquerez que ce sont trois boda bodas différents) :

© 2015 C. Chamarat
© 2015 C. Chamarat
© 2015 C. Chamarat
23
© 2015 C. Chamarat

En face de mon hôtel en revanche, ça ne rigole plus avec les boda bodas 😉

J 6

30 (2)
© 2015 C. Chamarat

Ma « cantine » du midi : ça a pas l’air mais c’est tout à fait bon, et surtout en hauteur, ce qui évite que la fumée des voitures et des motos (boda bodas) n’arrive directement dans l’assiette !

Pour tout dire l’un des ingénieurs avait peur que je n’aie plus faim, après qu’il m’ait fait partager l’expérience qu’il est de train de mener sur l’utilisation des chenilles et des vers de terre nettoyeurs de matières fécales. Mais no problem car ces petites bêtes dévorent aussi les odeurs 😀

J 5

22
© 2015 C. Chamarat

Je démarre la journée avec un petit déj. tardif, suivi de…

deux heures dans une salle de gym repérée hier. Matériel flambant neuf, locaux super agréables, et propreté et température ambiante largement mieux que dans mon Club Med Gym.
Puis un peu de lecture, mails, etc. — un dimanche tranquille en somme, afin d’être d’attaque pour la semaine à venir !

20B
© 2015 C. Chamarat