J 68

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© 2015 C. Chamarat

Revenant m’installer à Kampala en octobre et ne souhaitant pas passer deux mois à l’hôtel, je me cherche un appartement. Cela prend un peu de temps car il faut réunir plusieurs paramètres : proximité du bureau et des commerces (pas plus d’une demi-heure de marche à pied) mais aussi sécurité, prix, services, équipements (eau, électricité, Wifi, etc… vous commencez à connaître la chanson !),  environnement (y compris sonore)…
Par ailleurs, pas mal d’hôtels et de locations ici appartiennent à des propriétaires remarquablement absents et qui n’investissent pas dans l’entretien de leurs biens. Le choix est donc assez restreint.

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© 2015 C. Chamarat

Mais après pas mal de recherches j’ai trouvé un bungalow dans un petit lotissement. La visite d’aujourd’hui est concluante : tous les critères semblent remplis, et de plus ce lotissement comprend un centre de yoga, ce qui me fournira une excellente occasion de reprendre ma pratique, quelque peu délaissée ces derniers temps, et de faire de nouvelles connaissances.

J 67

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© 2015 C. Chamarat

Après une bonne semaine pleine de belles réalisations, en cours et à venir, pour faire avancer notre communication, je m’en vais siroter une Margarita au Sky Lounge, avant l’heure où le lieu devient vraiment trop bruyant et alcoolisé (mais c’est un chouette endroit, avec une belle terrasse en hauteur, et la nourriture y est d’un très bon rapport qualité-prix).

013Je ne sais pas pourquoi ils savent si bien faire les Margaritas à Kampala, mais en tout cas on est rarement déçu ! Cela dit, vu que personne ne sait finalement d’où vient ce délicieux cocktail, peut-être est-il né en Ouganda…

Lundi direction Fort Portal, que les suiveurs de ce blog connaissent déjà. Nous allons y passer une semaine en séminaire pour faire un point complet sur l’année écoulée et celles à venir (stratégie, finance, marketing, et bien sûr communication !). C’est vraiment une aubaine que cette réunion ait lieu durant mon séjour 🙂

J 66

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© 2015 C. Chamarat

Du thé ce matin, il « n’y en n’avait plus pour le moment ». En général je me fais un devoir de faire sans, ou avec autre chose lorsque je me trouve dans un de ces « moments » (c’est-à-dire comme vous l’avez compris assez souvent !), mais là j’avoue que j’ai sorti la trousse de secours avec la mousseline « Marco Polo » de Mariage Frères. Heureusement que personne ne connaît ça ici : je serais passée pour une snob, alors que je suis juste une « morning tea addict » !

Toujours est-il que les filles de l’hôtel étaient ravies de ne pas avoir à courir m’acheter du thé sur le champ, bien que me l’ayant proposé — c’est parfois sympa de pouvoir prolonger un peu le fameux « moment » 🙂

024Au bureau, en revanche, on ne manque jamais de rien car notre assistante veille sur le « carburant » : thé noir, thé « africain »
(fait avec du lait au lieu d’eau, et légèrement épicé), café, lait, chocolat — beaucoup mieux que la « machine à café », et quel meilleur endroit pour converser que la cuisine, n’est-ce-pas !

 

J 65

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Aujourd’hui je me suis fait arrêter par la police après avoir pris une photo de cette annonce que je trouvais jolie. Evidemment je n’avais rien fait de mal, à part oublier qu’il y a un poste de police en bas du poteau, et que vu qu’il est interdit de photographier la police, l’armée, les bâtiments officiels, etc. comme dans pas mal de pays, ces messieurs s’en sont émus.

Bon, je leur ai montré la photo, leur ai expliqué que j’avais l’intention de concourir (ça les a déridés), et on en est restés là 🙂

J 64

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Après plusieurs essais d’itinéraires pour aller (à pied bien sûr) de mon hôtel au bureau, j’ai choisi le moins encombré, mais tout est relatif…

Ce matin je rigole avec les gars qui ont arrêté leur camion en plein sur le trottoir (à droite sur la photo) :
– Moi: « Et alors, comment je fais pour passer ? »
– Eux, hilares : « Mais ‘sister’, il faut prendre un boda-boda ! »

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C’est vrai ça, on n’a pas idée de se balader à pied… D’ailleurs on me l’a déjà dit plusieurs fois, et là aussi il y a une certaine logique : quand on a passé toute sa jeunesse à faire des kilomètres à pied (et encore plus dans les campagnes) —  sans poussette ni vélo ni mobylette, parfois sans chaussures et souvent en portant toutes sorte de choses lourdes, y compris des bidons d’eau — il est assez normal de ne pas comprendre ce que je fabrique là, au lieu de profiter des transports locaux !

J 63

020A021Ici aussi c’est la rentrée, mais les vacances n’ont duré que trois semaines. Autre spécificité, les écoles ouvrent à six heures du matin, même si les cours commencent plus tard, afin de permettre aux parents d’accompagner les enfants avant de rejoindre leur lieu de travail (quitte à « charger » deux ou trois gosses sur un seul « boda »).

Quant à moi je termine ma journée de travail devant un saumon poché et un verre de Chardonnay (toujours l’Afrique du Sud). Et là petite surprise, dans ce restau qui a l’air tout à fait « normal » par ailleurs : on m’indique que les toilettes sont… dans le parking ! Comme quoi je suis loin d’en avoir fini avec mes découvertes 🙂

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J 62

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© 2015 C. Chamarat

Je retrouve avec plaisir mes collègues de Kampala, et en particulier mes amis les « shit men » (voir J10, J13, J15, J23), toujours occupés par leurs expériences, visiblement fructueuses puisque les visiteurs se pressent pour assister à diverses démonstrations (ici une machine pour séparer la partie liquide des fosses septiques du reste de la matière).

Dewatering machine

J 61

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Comme toujours le dimanche, j’en profite pour me balader à pied (les autres jours c’est difficile d’en profiter à cause du bruit et de la pollution). Il fait un temps merveilleux et je pousse jusqu’au « Garden City Mall », où je trouve… un casino !
Bon, ce n’était pas vraiment cela que j’étais venue chercher, mais la photo vaut le détour !

DSCN2161Assez insolite également, le golf
(ou n’importe qui peut entrer, à ses risques et périls…) Et au bord, les jardineries, très nombreuses à Kampala : déplanter ici pour faire un golf et replanter là-bas pour faire un jardin…

 

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J 60

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© 2015 C. Chamarat

J’ai pris un hôtel près du bureau, et donc dans un quartier que je connais déjà et que j’aime bien car il est très mélangé : pas mal d’expats mais pratiquement pas de touristes, beaucoup d’ougandais et d’indiens. Je peux aussi m’y balader le soir en sécurité, ce qui est assez appréciable vu que la nuit ici tombe à 19 heures.

Je retrouve le ballet des klaxons et des bodas bodas (qui m’appellent soit « sister » soit « mama », selon les références de chacun…), avec leurs chargements divers et variés !

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Côté logement, j’ai dû comme souvent (et comme partout ailleurs dans le monde) batailler un peu pour avoir une bonne chambre, mais je suis maintenant parfaitement bien installée.

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Il faut juste que je signale quand je rentre afin qu’on me branche le Wifi car tout ici fonctionne à la minute ou au Giga. Je repense à mes années chez Orange et me dis que vu le nombre d’antennes et de points d’accès au km2 on pourrait certainement faire mieux, mais l’opérateur venant de jeter l’éponge en Ouganda, je me dis aussi qu’il a probablement ses raisons !

J 59

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© 2015 C. Chamarat

Nous partons à l’aube pour Kampala où j’ai des réunions la semaine prochaine. Et puis cela va me permettre de retrouver mes autres collègues et de faire quelques emplettes et petits repas un peu plus variés 🙂

En route nous faisons un stop pour prendre un bon gros « petit » déjeuner, et notre chauffeur en profite pour vérifier que le pick up ne chauffe pas trop. Les Toyotas (c’est-à-dire 90 % des véhicules) sont costauds mais souffrent quand même beaucoup avec la piste et les dos d’ânes tous les 500 m ou presque.

Arrivés en ville, je me réhabitue à traverser les rues sans me faire aplatir (j’ai beaucoup perdu en entraînement), et comme prévu je m’offre un petit menu d’exception: saumon fumé, toasts et Chardonnay d’Afrique du Sud !

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